Resident Evil : The Outcast Chronicles
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Resident Evil : The Outcast Chronicles

1998 : Destruction de Raccoon City. 2001 : Affaire Rockfort Island. 2003 : Chute d'Umbrella et avortement du projet T.A.L.O.S. 2009 : Echec du projet Uroboros et mort supposée d'Albert Wesker. 2010? L'histoire reste à écrire...
 
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 Jaina D'Arcy-Kojève

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Jaina D'Arcy
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Jaina D'Arcy


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MessageSujet: Jaina D'Arcy-Kojève   Jaina D'Arcy-Kojève Icon_minitimeDim 25 Avr - 11:00

NOM : D’ARCY-KOJEVNIKOV
Prénoms : Jaina Elizabeth Alexandrovna
Age : 29 ans [22/07/81]
Lieu de naissance (facultatif) : Toulouse (France)
Faction rejointe : BSAA
Poste désiré : Capitaine – Soldat d’assaut. [COBAYE]

Description Physique :
Jaina est une femme tout ce qu'il y a des plus androgyne. Elle est très mince, son corps finement musclé. Ses cheveux bruns sont la plupart du temps taillés courts, et présentent parfois quelques reflets blonds. Vêtue, en civile, d'une chemise blanche et d'un costume masquant parfaitement ses formes féminines, elle ne présente aucun signe particulier. A part, bien sûr, son pénétrant regard vairon, qui en dérangeait plus d'un. Une pupille gauche brune et une autre d'un bleu presque blanc. Mais si on commence à effeuiller la jeune femme, ce qui ne risque pas vraiment d'arriver, on trouve un corps couvert de tatouages, qui couvrent eux-même les cicatrices de la jeune femme, vestiges de son passé de combattante et de la formation qu'elle a reçu. Sur son poignet droit, un croix gothique. Derrière son bras gauche, une alouette qui vole. Ce n'est absolument rien, comparé au gigantesque dragon dont le nez repose sur le haut de l'épaule gauche, dont les ailes se déploient le long de son abdomen, et dont la queue vient lécher sa hanche droite. Quand elle bouge, ses muscles qui roulent sous sa peau font comme si le dragon s'animait.

Description Morale : Jaina est par définition une femme très peu attachée aux relations, et, après ce qu'il lui est arrivé, cela n'a rien d'étonnant. Elle est doté d'un caractère en acier trempé, extrêmement rigoureuse, et semble toujours en parfaite maîtrise d'elle-même. Tuer n'est pas un problème pour elle. C'est une solitaire, très peu féminine dans ses pensées, très directe, peut-être trop. La froideur de son comportement peut être très étonnante. En fait, elle s'en sert pour cacher sa timidité et sa maladresse naturelle, et évidemment pour compenser le traumatisme qu'elle a subi dans sa jeunesse. Ceci étant, Jaina, en société, a beau être froide, elle n'en est pas pour autant quelqu'un de désagréable, et accepte la socialisation quand elle se présente. Elle est extrêmement studieuse, et s'investit corps et âme dans les causes qu'elle juge juste. Son coeur de pierre lui a permis de faire de nombreuses conquêtes d'un soir. Elle a en effet tendance à les accumuler, comme pour se sentir vivante, grâce à l'adrénaline qui coule dans ses veines et lui fait ressentir toute sa puissance séductrice. Elle est très joueuse, surtout sur ce plan là. Ceci étant, c'est pour elle uniquement un jeu égoïste, et elle jette ses partenaires en leur laissant, dans le meilleur des cas, un mot sur l'oreiller. Ses études brillantes lui ont permis d'atteindre rapidement un grade respecté et lui octroient des sujets de conversation et de méditation plus qu'intéressant, ce qui lui permet d'éviter à avoir à trop socialiser. Au fond de son coeur réside une rage sourde, et un esprit rancunier à toute épreuve. Si sa mémoire semble faire barrière aux souvenirs de ce qu'elle a vécu, elle sait pertinemment que l'histoire de sa vie ne sera qu'une vengeance, et qu'elle n'aura droit au repos qu'une fois que son ennemi reposera six pieds sous terre.

Signes Particuliers : De nombreuses cicatrices, comme mentionné plus haut, la plupart masquées par ses tatouages, les autres, blanchies par le temps, sur ses épaules et ses cuisses. Lorsqu'elle porte son uniforme, de toute évidence, elles sont invisibles. Elle a un regard vairon très dérangeant. Aucun piercing.



Formation : Licence de droit international [Panthéon Sorbonne] [2001]
Intégration à la BRI, après concours interne [Expérience de lieutenant de police] [2004]
Agent Spécial du FBI [2004-2006]
Capitaine de l'équipe Roméo des S.T.A.R.S de Raccoon [2006-2009]
Intégration à la BSAA [2010], en qualité de capitaine d’unité, affectée à l’Europe Occidentale.


Biographie
: Je m’appelle Jaina D’Arcy-Kojevnikov, mais vous pouvez zapper le deuxième nom, cela ne me dérange pas. Je suis née il y a vingt-huit ans, dans un village un peu paumé au sud du Toulousain, dans le Brulhois. Qu’importe. Ma mère était directrice de recherche à l’hôpital de Toulouse, elle travaillait notamment dans tout ce qui était cancérologie. Son travail lui prenait une masse de temps colossale, et elle n’avait finalement que peu de temps à accorder à sa fille, présupposée unique, autrement dit, moi. Mon père était flic, ce qui n’était pas non plus le boulot rêvé pour s’occuper d’une petite fille. Pourtant, de ce que mes souvenirs me rapportent de mes parents, j’ai toujours été heureuse, une enfance comme les autres, qui avait le goût de barres chocolatées et de bonbons acidulés. Presque la Petite Maison dans la Prairie. Evidemment, je ne serais pas à la tête d’une unité de la BSAA si cela avait été le cas jusqu’au bout…

Je me souviens encore de ce jour. J’avais huit ans, ce qui nous ramène aux années 90. Souvent, on pense qu’un enterrement implique un temps maussade, comme si la Nature elle-même compatissait à la douleur des hommes, en plein milieu de l’hiver. Pourtant, quand les deux cercueils de bois vernis de noir se sont enfoncés dans la terre grasse d’Astaffort, il faisait une chaleur étouffante et le mois de juillet avait à peine commencé. Il y avait là les anciens partenaires de mes parents, des gens importants à la mine affectée, qui marmonnaient entre eux en soupirant et en s’accordant tous sur la tragédie qui venait de frapper ma famille.

« Je suis la Résurrection et la Vie, avait dit le prêtre. Celui qui croit en moi, même s’il est mort, vivra… »

Ce qui n’avait pas fait revivre mes parents. Ils avaient été retrouvés morts à notre domicile, une balle dans la tête. Sur le bar de la cuisine américaine, il y avait encore le verre de lait et les deux barres de chocolat que je ne mangerai jamais. Froids et rigides. Une enquête de police avait été ouverte, et fut rapidement conclue : l’assassin présumé était un violeur qui avait pris perpétuité et que mon père avait jeté en tôle. Une histoire de vengeance, en somme. Le type s’était évadé du quartier de Haute Sécurité de Toulouse, quelques jours auparavant. Si Mitterrand n’avait pas été là, il aurait été condamné à la chaise.

On me plaça dans un couvent de clarisses. Rigueur et discipline, St François, nous voilà. Bien sûr que ce type de formation était enrichissant, passer son adolescence à étudier, recopier, prier… Mais on était à l’aube du XXIème siècle, c’était désormais désuet, surtout si on n’en avait pas fait le choix. Je m’enfermai dans le mutisme, me pliant à la discipline des sœurs, étudiant, sans froideur ni fulgurant engouement, les sujets auxquels on me soumettait : lecture, catéchisme, premiers cours de théologie, les rites religieux… Je parlais peu, j’observais beaucoup. Mais à vrai dire, je m’ennuyais à mourir. Les autres enfants du couvent avaient un regard si morne, et j’avais peur de me retrouver en eux, d’y voir un reflet que je n’aurais su de moi-même saisir… Les seules sorties que l’on nous autorisait étaient le mercredi et le dimanche, pour la messe et la chorale. Evidemment, aucun marmot ne devait sortir du champ de vision des religieuses, sous peine de se faire tirer les oreilles. Oui, littéralement. Jusqu’à mes seize ans, en 1998. Période où j’étais proche de la saturation. A partir de 16 ans, nous avions déjà plus de liberté concernant les sorties hebdomadaires. Mais que faire, à Toulouse, vaste ville pour de si jeunes religieux qui osaient à peine se questionner sur la sexualité ? Je me soustrayais aux regards des religieuses et allais m’asseoir sur le rebord d’une fontaine d’une place à la forte affluence de population, et j’accomplissais mon péché : je demandais aux passants une cigarette et l’allumais avec délectation. Jusqu’au jour où un type me mit sous le nez une carte d’agent spécial du FBI. Je levai les yeux vers un jeune homme brun qui arborait un large sourire et la panoplie de la profession, à savoir un costume taillé sur mesure sur une chemise sans un pli et une cravate rayée au nœud impeccable. Pourtant, j’étais suspicieuse. Il me dit qu’il était du FBI (merci, je sais lire, lui rétorquai-je), que je ne devais pas avoir peur de lui, que ça faisait longtemps qu’il voulait me voir, qu’il s’appelait Alexandre Heidkrüger, mais qu’on l’appelait aussi parfois Alexandre D’Arcy-Kojève. J’avais en face de moi mon frère aîné. Il avait 28 ans et il avait déjà réussi un brillant parcours à l’étranger.

Il m’expliqua tout. La raison de sa présence ici, pourquoi nous avions été séparés, pourquoi nos parents étaient morts et que l’enquête avait été bouclée en si peu de temps. Il avait des preuves à l’appui. Des coupures de journaux, des rapports de police qu’il avait soustrais à des archives dissimulées, des discussions qu’il avait extrait de sites pirates… Ce qu’il m’avait exposé était digne de la plus pure représentation de la théorie du complot américaine. Je connaissais bien sûr Umbrella Corporation, la multinationale toute puissante, celle qui produisait des lecteurs de cartes à puce aussi bien que des vaccins contre la grippe, et qui versait régulièrement des sommes titanesques à des associations humanitaires. J’étais tenue à l’écart des informations, mais j’avais entendu parler d’une explosion nucléaire qui avait rasé une ville du Midwest des Etats-Unis, Raccoon City. J’étais loin d’imaginer un lien entre Umbrella et cette explosion. Les premières fois où nous nous croisions, j’avais peine à croire tout ce qu’il me disait. Et pourtant, tout était prouvé par A+B, d’après les rapports d’une certaine Jill Valentine et d’un militaire du nom de Carlos Oliveira, qui avaient apparemment vécu la catastrophe en direct… Puis vint la révélation violente : la raison pour laquelle nos parents étaient morts. Il enquêtait en freelance là-dessus, m’avoua-t-il. La carte du FBI, c’était juste pour m’impressionner, il était en France sous couverture. Ceci étant, sa révélation avait perdu de sa saveur : j’avais moi-même fait le rapprochement entre une multinationale surpuissante accusée de faire relever les morts et responsable du rasage total d’une ville, et le poste de directrice de recherche de Nina Kojevnikov, ma mère. Qu’avait-elle fait pour être massacrée chez nous, avec mon père ?

Alexandre ne le savait pas. Le fichier de recherche de notre mère était impossible à consulter. Et j’ignorais également pourquoi nous avions été séparés. Il avait été recueilli par un oncle flic basé au Québec, Hans Kojevnikov, très jeune. L’histoire de notre famille avait pris un tournant obscur, et je commençais à douter de tout. Mon père avait toujours été très méfiant. Se pourrait-il qu’il ait prévu le drame ? Bien avant ma naissance, peut-être même avant la naissance d’Alexandre ? Mais que savait-il ? Cela signifiait qu’il fallait fouiller dans des archives datant des années 60-70. Des archives, peut-être, mais de quel département, dans quelle ville, de quel pays ? Ce casse-tête me semblait insoluble. Et par ailleurs, je continuais à me former à la théologie… Les dés étaient faussés : Alexandre, dès notre première rencontre, me donna quelque chose qui allait faire mon bonheur : des livres, des auteurs de référence français, russes, allemands, qu’il avait lus au Canada, avec le même plaisir que le mien, quand je les découvrais à la lueur d’une chandelle, dans ma cellule du couvent. Il me quitta peu après cette révélation et l’aveu de ses doutes. Il me promit de veiller sur moi, et me dit qu’il serait chez les S.T.A.R.S., où il essaierait de contacter Jill ou Chris Redfield. Mon destin était scellé.

A dix-huit ans, j’ai dit bye-bye aux religieuses, après un brillant baccalauréat scientifique passé en candidat libre et un an à étudier le droit par moi-même, j’ai pris le premier train pour la capitale. En guise de cadeau d’adieu, une carte bleue, avec des fonds que je n’aurais jamais soupçonnés de la part de mes parents, qui confirmèrent de façon indirecte les soupçons qu’Alexandre et moi nourrissions : ils avaient prévu la catastrophe. Je me mis immédiatement au travail, intégrant, après certaines manœuvres habiles de ma part, Panthéon IV Sorbonne, en droit international, et j’obtins ma licence sans trop de mal. J’avais dans l’optique d’intégrer la BRI, la Brigade d’Intervention Rapide de la Police Nationale. Mais d’abord, j’avais envie d’être lieutenant de police, de tâter le terrain, de m’enfermer dans le monde de la nuit que certains auteurs faisaient miroiter dans les livres : prostitution, alcool, drogue, la vie nocturne, me fascinaient d’une façon presque morbide. Et j’en fis, des kilomètres de marche dans des coins sordides, j’en ai vu des horreurs, j’en ai ramassés, des cadavres que personne ne viendrait réclamer. Je ne fus que trois ans lieutenant de police dans la banlieue parisienne. De temps à autres, je recevais des lettres d’encouragement de mon frère. Il semblait vraiment avoir un œil sur moi. Nous nous retrouvâmes peu de temps après mon intégration à la BRI. Là, j’étais sur le terrain, mais avec l’équipement lourd, je crapahutais un peu partout, j’apprenais rapidement le maniement des armes et me révélais une excellente tireuse. Je pris rapidement la tête de l’équipe, avec la même aisance que je dirigeais auparavant ma brigade : avec le même sec, le même cynisme, la même indifférence froide. C’était ainsi que mes gars aimaient se faire commander. Alors ainsi soit-il. Elle était bien loin, la photographie de la petite fille sage, le regard plein d’enthousiasme. J’étais devenu un monstre de froideur, tant et si bien que les bruits couraient dans le commissariat, des bruits maladroits, puisque je les captais aisément, entendant des phrases où les mots « mal baisée » et autres « balais dans le cul » étaient récurrents. J’esquissais un sourire et laissais couler. En attendant, je menais à bien toutes mes missions, avec un minimum de casse.

Qu’ils avaient torts ! J’étais loin d’être mal baisée ou d’avoir un ou deux balais côté manche dans un endroit délicat. La nuit, quand je revêtais mon blouson de cuir au col remonté, et que rétines reflétaient les néons des enseignes, j’étais un prédateur, une créature de la nuit, et je sympathisais avec d’autres créatures de la nuit. Prostituées, passeurs, dealeurs… J’étais le flic, pourtant on parlait comme si on se comprenait… Ce qui n’était pas loin d’être le cas…

Je fus un bon lieutenant, parait-il. J’étais à la tête d’une brigade que je dirigeais d’une main de fer. Jusqu’en 2004. Il y eut des soi-disant émeutes à Paris. Des jeunes des cités pas contents, dont la rébellion avait tourné au massacre, dans les deux camps. Pourtant, l’évènement avait été peu médiatisé. J’y avais été. Pour l’occasion, nos amis CRS nous avaient prêté leurs uniformes. Ma première confrontation avec les morts qui se relevaient d’Umbrella [Qui pourtant était tombée, mais bon, les laboratoires parisiens avaient été mal scellés, a priori…], la première fois que je respirais les marasmes de l’enfer... Je pensais me trouver dans un rêve, en regardant ces morts, ces contaminés, qui mordaient les gens sans vergognes, les cris, l’odeur du sang coagulé depuis des jours, la putréfaction de la décomposition… L’air était tellement alourdi de ces odeurs immondes qu’il semblait plus épais. Et mon protecteur, mon mentor, tomba ce jour-là… Il me supplia de l’achever… D’ordinaire, je n’aime pas parler de ce détail… Mais là, vous êtes en plein dans mes mémoires, dans le plan de ce que je rédige actuellement, c’est pourquoi vous lisez la vérité évènementielle.

A la suite des soi-disant émeutes, j’avais eu l’impression d’avoir fait mon service en France. Vous me direz, trois ans de service, c’est court. Pas quand on vit si intensément. Mon frère me proposait de poursuivre ma formation, aux Etats-Unis, ce qui me permettait de me rapprocher de lui. Pourquoi hésiter ? Mon père spirituel, mon mentor, était mort deux fois dans mes bras. Je n’avais plus que des cendres dans l’hexagone, aucune raison valable de rester à pleurer sur des tombes muettes. J’ai vendu assez rapidement mon appartement près du commissariat, et j’ai dit adieu à ma brigade. Adieu à la France, en quelques sortes.

Alexandre me prit immédiatement en charge, et fit jouer de ses relations au Bureau Fédéral d’Investigation. J’intégrai rapidement le légendaire FBI, en qualité d’agent spécial. Là où en France, j’étais tous les soirs envoyée dans le monde de la nuit, j’étais perpétuellement sur le terrain, j’appris, à Washington, l’emmerdement de la vie de bureau, à ronger son frein en remplissant de la paperasse. Je m’en plaignais souvent à Alexandre, qui se contentait de me sourire.

- Ca va te former.

La fougue de ma jeunesse ne l’entendait pas ainsi. Mais j’y appris la rigueur du processus anticriminel, les planques, les longues traques laborieuses… La patience et la rigidité, mais aussi à flirter dangereusement avec les limites de la légalité pour atteindre mes objectifs. Je me suis fait d’excellentes relations, que j’ai encore, mais aussi de nombreux ennemis, y compris dans l’administration, qui n’appréciait pas forcément mes coups d’éclats, et mes arrestations expéditives. J’avais l’impression de prendre de l’importance et de progresser dans l’échelle professionnelle. De nouveau, mon mandat ne dura que trois ans. J’en sortis changée, à 25 ans, le regard sérieux, les traits durcis par les heures que j’avais passées à écouter inlassablement des mecs parler de cul pendant de longues répliques, avant de lâcher deux mots sur un trafic massif de drogue. Mais je m’y plaisais beaucoup. En réalité, c’est mon frère qui me poussa à changer de branche. La veille de mes 26 ans, il m’offrit un coffret, contenant un Sig Sauer argenté et un couteau de très belle facture. J’ai toujours ces armes. Sur le manche de bois du couteau, un sigle, devenu légendaire dans la lutte contre Umbrella. Le symbole des S.T.A.R.S, l’équipe d’élite de la RPD, la police de Raccoon City. Je fis donc un tour dans cette unité, intégrant l’équipe Roméo, foulant le même sol que mes augustes aînés, qui eux, avaient combattu le mal à sa source dès le départ, dans la Raccoon reconstituée. J’étais encore le capitaine D’Arcy.

Cette période, de nouveau assez courte, fut pour moi extrêmement riche et finalement assez perturbante. J’y rencontrais des gens qui ont changé ma vie, pris dans les mêmes tourments que les miens, dans des drames personnelles qui les poussaient à épouser cette cause désespérée qu’était la lutte contre Umbrella. L’officier de l’équipe Papa, le Gallois Max Stranger, en premier lieu. Il fut mon confident lorsqu’un nouveau drame faillit bien avoir raison de ma santé mentale. Alexandre disparut. Sachant qu’il me livrait peu d’informations quant à ses missions, je ne m’en étais pas inquiétée, source de culpabilité de ma part. Puis, vint un jour où le pire arriva. Où un jeune officier de police me demanda de venir identifier un corps, à la lisière de la forêt de Raccoon. Celui de mon frère. Qui avait été fortement abîmé. L’histoire est longue, la blessure est profonde. Mais, pour faire court, je n’avais pas enterré mon frère, on m’avait flouée au niveau du rapport d’autopsie. Toute cette affaire m’amène sur une piste en Russie, en traçant le faux cadavre de mon frère, qui était en fait celui du type qui me précède dans la liste du projet 48A.

Qu’est-ce que le projet 48A ? En réalité, je n’en ai aucune idée… Mais j’en faisais partie, c’était indéniable. Je vous explique rapidement. A mes débuts en tant que S.T.A.R.S., je me suis un peu trop aventurée de l’avant. En bref, ils m’ont capturée. Umbrella a fait de moi un cobaye. Enfin, l’organisation qui a remplacé Umbrella dans le cœur des actionnaires. J’ai subi tout un tas d’opérations, dans des endroits très variés. Goulags sibériens, hôpital local, entrepôt désaffecté, dans une prison, et que sais-je ? J’étais inconsciente pendant certaines des opérations. On a tenté des choses innommables sur moi. Différentes moutures du Virus-T couraient dans mon sang pendant un moment, on a même essayé de se servir de moi comme d’un hôte pour un parasite. Cependant, toute cette souffrance n’était pas sans avantage… Je développais une puissance et une endurance surhumaine, quand je lâchai le démon… Mais la contrepartie était la suivante…

Je perdais le contrôle, je n’avais parfois plus conscience de mes actes, et je me réveillai en plein milieu d’une phrase, en ayant simplement eu l’impression d’être spectatrice de mes actions, sans en exercer la peine autorité… C’était vraiment angoissant… Je ne me sentais plus humaine. Alors un jour, pour revenir à la sensation de maîtriser mon existence, je décidai de me soumettre à la douleur. C’était à mes yeux le seul moyen qui me permettait de ressentir toute la misère de la condition humaine, excusez-moi. Il m’arrivait de me brûler avec mon café, ou mes cigarettes, et retour immédiat, mais si éphémère… Jusqu’à ce qu’un jour je tombe devant ce tatoueur, qui exposait ses créations. Un dragon qui prenait toute l’envergure du dos, dont les muscles de la gueule épousaient ceux des épaules et de l’échine… Sa queue s’enroulait jusqu’à la naissance des fesses et son museau reposait sur l’épaule gauche… Je m’étais déjà fait tatouée. Une croix à l’intérieur du poignet, erreur de jeunesse. Une alouette qui vole. Le bras gauche. Mais une chose de cette taille… Cela promettait des séances épiques et douloureuses. N’allez pas croire que je suis masochiste, surtout pas. Je crus d’abord qu’on ne m’autoriserait pas à le faire : j’avais la peau du dos abîmée par des cicatrices diverses, car il arrive parfois que les balles traversent le gilet ou que des coups de couteaux se perdent. Mais non. On me retira le dernier pansement le jour de mon arrivée à Londres. J’avais le dos raide, je marchais un peu bizarrement, en tendant mes muscles, grommelant à chaque fois que je devais m’asseoir, mais le résultat était magnifique… Et tous les ans, il me fallait faire un check dans un complexe d’Umbrella. Pour vérifier si je n’étais pas en train de perdre les pédales.

Il me fallait migrer en Europe, pour me rapprocher de mes nouveaux objectifs : la situation de la lutte avait changé, très rapidement. Désormais, tout était axé sur le vieux Continent, après l’échec africain, déclenché par Chris Redfield et Sheva Alomar. Les S.T.A.R.S étaient désormais autonomes, et je devais changer d’air… Avant de partir en Russie, mon collègue Max Stranger et moi nous arrêtâmes à Heathrow, direction le siège de la BSAA…

Mon dossier avait été accepté, je prenais le relai de Claire Redfield, qui avait été mutée à l’antenne de Los Angeles. J’étais officiellement le capitaine D’Arcy, exit le lieutenant de la police nationale française, dépendant de la DCPJ de Versailles. A 29 ans, j’avais aussi bien réussi que mon frère. La croisade se menait désormais sur deux fronts : l’officiel, en tant que membre de la BSAA et propriétaire d’un flingue où le sceau de l’organisation était apposé, et l’officieux, plein d’une rancune froide, d’une volonté de vengeance impérieuse. Ils avaient eu mes parents, ils tenaient mon frère… Ils auraient à faire avec moi. Tant qu’un D’Arcy-Kojève sera debout, la lutte continuerait.

J’aurais pu être une prof de lettres rangées, une institutrice de province avec un sourire un peu niais, ou une religieuse béate avec une charlotte blanche ridicule. Non. Je suis Jaina D’Arcy. Je n’ai que huit ans de service dans le tiroir, mais 20 ans de haine à peine contenue qui bout dans mon cœur. Je suis chef d’équipe à la BSAA. Et croyez-moi, je ne fais pas dans la dentelle.


Informations personnelles :
Comment avez-vous découvert le forum ? En le créant O_o
Vos horaires de connexion ? A partir de 18h, selon les jours.
Multinick ?
Point encore.
Le jeu par MJ : [X] Oui / [] Non Enfin oui et non, parce qu’il va falloir que je me le coltine, le MJ xD.
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MessageSujet: Re: Jaina D'Arcy-Kojève   Jaina D'Arcy-Kojève Icon_minitimeMer 28 Avr - 19:24

MAJ de la biographie, en accord avec l'histoire antérieure de Jaina.
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