You bury me alive | PV Hunk

Voilà le troisième et dernier message qu’elle avait envoyer à Hunk. Depuis le temps qu’elle voulait le revoir pour des retrouvailles, mais surtout pour lui faire part de son mécontentement. En ayant trahit la corporation, Missy se sentait également trahit... Elle avait toujours pour lui de l’admiration, mais ce n’était pas facile de gérer, tout en sachant qu’ils ne pourront jamais plus se considérer comme à l‘époque... Enfin, c’était de l’histoire ancienne pour la jeune femme. Elle s’était habiller tout simplement d’un jeans et d’une camisole blanche avec des converse noir avant de se rendre au point de rendez-vous.

Dans les précédant messages, qui n’était composé que de 2 à 3 phrases, elle n’avait qu’indiquer qu’elle était toujours en vie et qu’elle était très déçut. En attendant sur l’un des bancs du parc, elle s’attendait qu’elle allait le reconnaîtrait, étant l’une des rares personnes à avoir vu son visage. Sauf si, bien entendu, il a été défigurer durant ces années. Mais elle s’en doutait. Elle avait mis ses écouteurs dans ses oreilles et écouta la musique de son Ipod, attendant gentiment.

Venir ici était un risque, car Hunk ne serait aucunement souvenu d’elle, mais il pouvait également être au courant de ses agissements, étant du côté de consortium, mais encore, elle doutait qu’il aille la dénoncer. L‘obscurité se faisait de plus en plus sentir, alors qu‘elle vit en face d‘elle l‘ombre d‘une personne qui s‘approchait doucement d‘elle.

Hunk était dans son appartement et relisait les lettres de Missy. Les deux premières qui ne duraient pas plus que 2 - 3 mots exprimaient toute sa déception. La dernière, qu'il relisait encore à ce moment lui donnait rendez-vous. Allait-il y aller ? Ou non ? Pour Missu, il irait. Même si elle devait le tuer. Même si il devait l'abattre, lui faire du mal ou pire encore. Il irait. Au début, il ne croyait pas que Missy les écrivaient. Il pensait à une blague sale et ignoble du Consortium. Mais c'était bien son écriture. La typographie ne laissait même pas de doutes. Il l'avait pensé morte. La blessure aurait du la tuer. Alors comment a pu-t-elle survivre ? Le virus T ? la seule chose capable de la " ressusciter " était celle là. Maintenant elle le hantait. Il serra les poings en repensant aux années passées avec elle, aux soirées qui avaient souvent finies plus chaudement qu'elles n'avaient commencés.

Il se vêtit comme un civil c'est-à-dire en pantalon treillis noir, chaussures de sport, T-shirt noir et sa veste en cuir de moto et prit le casque et les clés de sa Honda CB1000R. Et il se rendit au RDV normalement. Ah j'oubliais, il était armé aussi. Simple précaution.

Il gara sa moto, enleva le casque qu'il attacha à sa moto et pénétra dans le parc. Il était seul alors que l'obscurité tombait sur Londres. Il marcha tranquillement, le silence apaisait son âme tourmentée. Et il la vit, assise sur un banc. Il marcha vers elle sans être pressé, pourtant au fond de lui l'envie de la retrouver était incommensurable.

[ HJ : Un Peu de musique ( Si jamais vous ne tombez pas sur le bonne, cherchez " Stirb nicht vor mir / Don't Die Before I Do " ]

Missy, aussi connue sous le nom de code de Miss Death, se leva doucement et alla à la rencontre de ce dernier, d'un regard neutre, n'exprimant aucunes émotions quelconques et inutiles. Missy prit un long moment à regarder son visage, puis descendit doucement vers ses pieds. Oui, Hunk avait vieilli depuis tout ce temps. Et pourtant le temps ne le rendait pas plus sage. Ou peut être que si, mais il ne le voyait pas. Missy s'arrêta à quelques centimètres

Missy - Bonsoir James !

James - Bonsoir Missy....

D’un mouvement suave, elle déposa ses mains contre le torse de son ancien amant, glissant délicatement ses doigts sous son manteau de cuir sans ayant peur de le brusquer ou qu’il la repousse. Ses yeux plongé dans les siens, elle approcha doucement son visage du sien déposant un baiser au coin des lèvres de James. Ses mains quand à elles, glissèrent doucement vers son ventre, redécouvrant doucement ses abdominaux au dessus de son haut. Ceci dura quelque seconde avant qu’elle ne s’écarte entièrement de lui, gardant doucement les yeux fermés, mais tout en baissant la tête, soupirant d’aise. Elle revint rapidement à sa position d’origine, c'est-à-dire la tête droite, mais toujours avec cette air neutre. Pendant tout ce temps, ce contact avait laissé Hunk dans un autre monde, une époque située bien avant la chute du parapluie. Tout ce temps passé à être séparés. Toutes ces années et pourtant Missy était restée toujours aussi désirable à ses yeux.

Missy - J’espère que ce contact t’as manqué autant qu’à moi… Oh et si t’as une copine, je m’en fiche.

James - Tu es toujours aussi désirable Missy. Et oui, ce contact m'a manqué. Plus que tu ne le crois.

Un sourire se courba aux lèvres de Missy, suivit d’un regard sinistre. Hunk se contenta juste d'un petit sourire.

Missy - Alors… Comment ça se fait que tu sois partit ?

Son sourire partit aussi vite qu'il était arrivé à ses lèvres et en lieu et place de ce sourire qui se voulait chaleureux, il y avait une expression dure et froide. Sinistre même.

- Je t'ai cru morte. Non tu l'étais. Et je suis parti parce que le parapluie était responsable de cela et que je ne voulais plus travailler avec eux. Eux qui m'ont pris pour un con durant toutes ces années. J'ai même appris qu'ils voulaient ma mort au final. Mais ils n'obtiendront rien !

Hunk avaient les poings serrés à s'en faire péter les jointures.

- Et je n'ai pas trahie. Jamais. Je sais que tu bosses pour un consortium qui a fait de toi un de leur chien-chien. Et bien sûr je parie que tu es là toi aussi pour m'éliminer. Ben va y ! Sors ton flingue et appuie sur la détente ! Moi je pourrais pas.....parce que je t'aime.

Et il ne fit rien durant tout ce temps. Il attendit tout simplement.

[HRP: J'adore cette chanson ! *_*]

Tandis que le sourire de la miss donnait toujours la même expression, celui de James disparût aussitôt arriver. Il devint froid, dure, presque troublé, tout ça après lui avoir réclamer la raison de son départ. La jeune femme n'était pas là pour profiter de leur retrouvailles, mais pour avoir des réponse et mieux comprendre ses agissements, même si elle avait sentit cette expression chaleureuse qui venait de Hunk, elle s'avouait également troubler de lui.

- Je t'ai cru morte. Non tu l'étais. Et je suis parti parce que le parapluie était responsable de cela et que je ne voulais plus travailler avec eux. Eux qui m'ont pris pour un con durant toutes ces années. J'ai même appris qu'ils voulaient ma mort au final. Mais ils n'obtiendront rien !

-Si la corporation avait une raison de te tuer, c'est qu'ils en avaient une bonne...

Elle le laissa continuer, voyant ses points serrer, elle comprit qu'il était toujours en colère contre Umbrella.

- Et je n'ai pas trahie. Jamais. Je sais que tu bosses pour un consortium qui a fait de toi un de leur chien-chien. Et bien sûr je parie que tu es là toi aussi pour m'éliminer. Ben va y ! Sors ton flingue et appuie sur la détente ! Moi je pourrais pas.....parce que je t'aime.

Un silence surgit, alors que Missy cherchait doucement quoi rétorquer avec une expression neutre au visage. Elle l'aimait toujours également, mais au fond d'elle, c'était compliquer, surtout qu'il venait de lui donner l'idée de le tuer, pour empêcher cette émotion de s'épanouir encore plus... Sauf qu'encore là, c'était compliquer, car elle aimait ressentir cela, sentir que quelqu'un était là pour elle. Elle soupira longuement avant de soudainement prendre un air assurer et s'approcha de nouveau vers lui.

-Mais qu'est-ce qui te fait dire que je suis là pour te tuer ?... Je suis là, parce que je voulais que tu sache que... que je t'aime aussi... Mais que tu ne t'en sortira pas comme ça. Tu dois payer pour ta trahison, car que tu le veuille ou non, s'en ai une pour moi. Mais encore là...

Elle déposa de nouveau ses mains contre son torse, appréciant ce contact qui lui avait tant manquer et l'enlaça pour approcher ses lèvres de son oreilles.

-Je ne veux pas que tu crève... Enfin pas pour le moment, alors soit rassurer.

Elle le regarda par la suite, gardant ses bras autour de sa taille, se voulant cajoleuse, attendant doucement sa réaction.